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Littoral de Plougonvelin

Topo-Guide :

- De l’Est vers l’Ouest, de Porsmilin au Goazel

- De l’Ouest vers l’Est, du Goazel à Porsmilin

Ce Topo-guide accompagnait le « Littoral d’Iroise en Plougonvelin » édité par l’association en 2005.
Il reste encore quelques exemplaires disponibles auprès de l’association au prix de 1,5€.

La Version intégrale au format pdf (1,2Mo) respecte le format original.

Porsmilin - Sainte-Anne

Distance : 2 Km
Difficulté : Moyenne
Panorama
Toull al Logot : Vestiges
Le Cosquer : Stèle FFI.
Daviers

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De Porsmilin vers Sainte-Anne
Dès le départ, vous abordez une montée de 200 mètres, une pente très accentuée, ponctuée de 13 marches. Attention à ne pas trébucher ! Puis la déclivité s’adoucit sur 100 mètres. Par temps humide le sol est très boueux. On peut continuer sur le chemin de Toull al Logot ou prendre à gauche, ce que nous vous recommandons. Dans ce cas, la descente d’une dizaine de marches espacées mène au sentier de Toull al Logot, il conduit aux restes de l’ancienne batterie. A partir de ce site, une montée régulière nous ramène au chemin. Prenez garde, des racines d’anciens sapins jalonnent cette portion du chemin. Sur les cents mètres suivants, la descente marquée, mène à l’aire du Cosquer, puis elle s’atténue et se poursuit jusqu’à la plage de Porski. A partir de cette grève la montée vers Sainte-Anne est très délicate, à pic et tortueuse sur 100 mètres. Il est recommandé de gravir l’obstacle sans chercher à dépasser ses limites. Le haut de falaise atteint, le chemin est plat jusqu’à la plage de Sainte-Anne. A partir de la statue de Sainte Anne, un sentier en sous bois permet de descendre à la plage.

De Sainte-Anne vers Porsmilin

On quitte la plage par une grimpette en sous bois. Une portion de chemin plat, avec quelques passages parfois boueux, mène au haut de Porski, la descente vers cette grève demande d’être prudent, sur cent mètres le chemin est tortueux. A partir de Porski la montée vers l’aire du Cosquer est sans difficultés. La pente s’accentue un peu en prenant le chemin de Toull al Logot. Au bout de 200 mètres un sentier s’ouvre sur la droite, il permet de retrouver les ruines de l’ancienne batterie envahies de lierre. En poursuivant par le sentier on retrouve rapidement le chemin de Porsmilin. Boueux par endroits par temps humide, ce chemin conduit à la plage de Porsmilin, la descente s’amorce d’abord doucement puis devient plus accentuée, 13 marches espacées nous mènent à la plage de Porsmilin.

Sainte-Anne - Fort de Bertheaume

Distance : 3 Km Difficulté : moyenne

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De Sainte-Anne vers le Fort de Bertheaume

Si le niveau de la mer le permet, ralliez Sainte-Anne au Trez-Hir par le littoral. Si la mer n’est pas assez basse prenez le sentier du haut de falaise. Vous arriverez dans un lotissement, puis, rapidement, à la route qui descend à la Plage du Trez-Hir. Trottoir étroit, circulation assez dense, soyez prudent.

Vous arrivez au parking d’entrée à la plage. A partir de là le parcours est urbain et facile, on longe la dune, sauf face à la piscine.
Passée l’école de voile vous êtes rapidement au Boulevard de la Corniche qui vous conduit, par une pente régulière et sans abrupt, à la grève des Curés ou Poulzerbe.

Ce Boulevard se poursuit par une montée très raide, au sommet vous retrouvez l’entrée du sentier, GR 34. Une descente accentuée sur 200 mètres mène à une esplanade herbeuse offrant une vue de choix sur la mer et le Fort de Bertheaume. La pente, ensuite, se “radoucit”, le sol est inégal. Evitez, sur votre gauche, un escalier malaisé qui accède directement à la plage. Ayant rejoint la route goudronnée, longez la plage du Perzel. Une côte raide de 300 mètres vous mène à l’entrée du Fort. Si votre objectif n’en est pas la visite, au bout de cent mètres de montée tournez à gauche, un parcours plat de 300 mètres, donnant à tout instant vue sur la baie, vous mène à une passerelle en bois qui mène au Fort en surplombant le sentier.

Du Fort de Bertheaume vers Saint-Anne.

Quittant les abords du Fort de Bertheaume on descend rapidement à la plage…du Perzel. L’ayant traversée dans sa partie haute on accède, par un escalier malaisé, au sentier où il faut prendre à droite. On peut éviter de traverser la plage et retrouver l’entrée du sentier (GR 34) en contournant l’aire de jeu par la route. Le sol du chemin est inégal. On arrive tout d’abord à une esplanade herbeuse d’où la vue sur l’ensemble “Bertheaume” est remarquable. Une grimpette assez abrupte nous mène au point haut du relief où l’on retrouve le bitume du boulevard de la Corniche. La descente est rapide vers la grève des Curés, grève de Poulzerbe ; joli coup d’œil sur la petite anse et les bateaux au mouillage…en “saison”. Trois cents mètres de boulevard et nous voici à l’entrée ouest de la plage du Trez-Hir. A marée basse la voie est ouverte par le littoral jusqu’à Sainte-Anne. Si la mer, trop haute, ne permet pas ce choix jusqu’au bout, il faudra, arrivé au parking Est de la plage, remonter la route de Ker ar Streat sur 200 mètres, prendre à droite, traverser le lotissement, toujours en appuyant à droite, pour reprendre le sentier, qui sans difficultés, mène à la plage de Sainte-Anne.

Fort de Bertheaume – Creach’Meur

Distance : 2,5 Km
Difficulté : des passages difficiles
Panorama

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Du Fort vers la pointe de Creach’Meur

A partir de la passerelle en bois qui, enjambant le sentier, donne accès au poste de garde du « château », un petit raidillon d’une cinquantaine de mètres vous mène au surplomb du « rocher » ! On aperçoit la passerelle métallique bleue qui relie partie continentale et îlot. La suite du parcours est tout d’abord « relax », en effet le chemin piétonnier est plat. Au bout de 400 mètres on traverse une zone habitée, le chemin se transforme en rue, la « rue de Poulizan » que l’on suit sur 500 mètres.

Des véhicules de riverains peuvent y circuler, attention donc. Les panneaux du GR 34 donnent de bonnes indications. Quittant la rue de Poulizan en prenant à gauche, on chemine 400 mètres pour retrouver, en descente sur la fin, l’immédiat bord de mer. A partir de ce point, le sentier suit la mer sur 8 km, jusqu’à Saint-Mathieu. Il débute alors, par une montée assez raide sur 100 mètres puis une descente accentuée de 50 mètres, les marches sont glissantes par temps humide. Puis vient une portion de plat de 200 mètres, suivi d’une côte difficile de 150 mètres environ (nombreuses marches, certaines en mauvais état). Mais, malgré un nouveau passage plat de 50 mètres, vous n’êtes pas au bout de vos peines, une nouvelle escalade de 200 mètres vous attend. Un conseil, soufflez un peu avant d’entreprendre cette nouvelle ascension, elle est plus difficile car truffée de trous et parsemée de cailloux. En effet, à cet endroit il y a souvent des éboulements. Vous voici parvenu au-dessus des fortifications de Creac’hmeur, votre regard vers la mer vous fait découvrir, en contre bas, deux abris de projecteur ; un sentier en escalier d’une cinquantaine de marches y conduit. Un coup d’œil vers le haut, un blockhaus de la dernière guerre apparaît.


De Creac’h Meur vers le fort de Bertheaume

A partir de Creac’h Meur la descente vers le fort de Bertheaume s’amorce rapidement, le sol truffé de trous et de nombreux cailloux venant des éboulements, nécessitent sur deux cents mètres, une attention particulière. Sur les 500 mètres qui suivent on continue de longer le littoral fidèlement. Soudain le chemin vire à gauche en grimpette assez rude nous imposant un détour, nous quittons l’immédiat bord de mer. 400 mètres plus loin nous sommes sur une chaussée bitumée, la rue de Poulizan. Ayant tourné à droite en l’abordant, nous traversons un quartier urbanisé, cette portion n’est donc pas exclusivement piétonne, prenez garde aux voitures. Puis le sentier reprend ses droits, le Fort de Bertheaume est en vue. A nouveau nous suivons de près le littoral. Bientôt nous franchissons la douve des fortifications, une dernière courte descente nous mène à une petite passerelle en bois qui, enjambant le sentier, donne accès, pour les visiteurs du Fort, au poste de garde du château.

Creac’h Meur – Kerbrat

Distance : 3,3 Km
Des passages difficiles
Panorama remarquable à la pointe du Cormoran, réservé aux adultes marcheurs chevronnés. Grande prudence

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De Creac’h Meur vers Kerbrat
Le parcours, vallonné pendant près d’un kilomètre est relativement facile. Toutefois, il longe la falaise sans protection particulière, donc, prudence  ! La principale difficulté arrive : un grand escalier à descendre !
Vingt-neuf marches qu’il convient de franchir avec quelques précautions car la déclivité est importante.

Cette séquence nous mène presque à la mer, nous sommes à la crique de Poull an Dour. Le ruisseau qui y arrive la sépare en « Poull an Dour Braz » tout d’abord, puis « Poull an Dour Bian », Grand trou d’eau et Petit trou d’eau.

Pas le temps de respirer, à moins que, promeneur digne de ce nom, on ne s’accorde une pause sur les rochers de la crique !

A la sortie, attention aux marches : une trentaine, de bois, de pierres, nous ramènent en haut de la falaise. Ouf ! Cinq cents mètres sans pièges suivent, puis, nouvelle descente d’une douzaine de marches et remontée sans escalier. La fin de « grimpette » est facilitée par de petites alvéoles où le pied trouve une assise sécurisante. Re-descente ! Plus dangereuse celle-là, rocailleuse, boueuse, presque à pic ! Cinq cents mètres environ nous conduisent à l’aplomb de Ar Garreg Hir, le rocher long. Un sentier étroit et pentu d’une trentaine de mètres permet d’accéder au parking improprement appelé de « Keryunan », nom du hameau situé à cinq cents mètres du littoral.
Si la sortie ne s’est pas faite au parking il nous reste un kilomètre d’un parcours vallonné, assez aisé, jusqu’à la descente vers Kerbrat…Gare, le sentier est pierreux, irrégulier, propice aux entorses. Le repos dans cette petite crique de Kerbrat, bien abritée, sera apprécié !


De Kerbrat vers Creac’h Meur
La sortie de Kerbrat se fait par une grimpette en « S » à flanc de falaise, pierraille, trous : le chemin est assez malaisé. Par la suite, sur un kilomètre, le parcours est sans difficultés majeures. Evitons la sortie à gauche qui conduit au parking dit « de Keryunan », et passant devant Ar Garreg Hir, le rocher long, cinq cents mètres suivent sans problèmes.
Une portion plus accidentée, descentes, montées, marches inégales, sol irrégulier, nous mène à la grève de Poull an Dour, trou d’eau, avant la traversée du ruisseau nous sommes à Poull an Dour Bian, le petit trou d’eau, une brève montée nous conduit à la partie principale de la crique, Poull an Dour Braz, le grand trou d’eau.
La sortie en est dure, prenons notre temps, soufflons si nécessaire, sur le sentier un arrêt n’est jamais du temps perdu ! Sorti de ce « trou » le chemin devient facile. Saluons la pointe du Cormoran et déjà Creac’h Meur, surmonté de l’ancien sémaphore, s’annonce. Sur un kilomètre très agréable, les Tas de Pois, l’entrée de la rade de Brest, s’offrent à notre regard ! Restons vigilant, le bord de falaise, tantôt doublé d’un petit talus, tantôt sans protection, oblige à la prudence.

De Kerbrat au Vaéré

Distance : 2 Km.
Des passages difficiles.

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De Kerbrat vers le Vaéré
Nous quittons Kerbrat par une remontée assez difficile. Attention, les marches en bois sont souvent déchaussées, levez les pieds ! Les cinq cents mètres « d’escalade » comportent un second escalier de 23 marches, même conseil ! Le haut de falaise atteint, le passage s’élargit, le cheminement est plus aisé. La descente s’amorce, quelques marches très espacées achèvent la déclivité, entre les marches le sol irrégulier comporte de nombreux cailloux. Arrivé en bas, deux poutres accolées constituent un pont qui enjambe un petit ruisseau. Nous sommes à Porz Sant Marzin, Port de Saint Martin petite crique où la pause est agréable.

L’arrêt a-t-il été profitable ? Alors, vous êtes en forme pour la montée qui est sans doute l’une des plus difficiles de la promenade. Longue de 250 mètres irrégulière elle est parsemée de cailloux, trous et marches de bois très espacées ; un dernier escalier, à l’endroit le plus pentu, achève la grimpée qui s’est faite dans une atmosphère, en général, empreinte d’humidité. Soufflez et repartez tranquillement, le sentier ‘’coule’’ tout seul en descente ; saluez la balise du Coq dans sa blanche verticalité, une dernière descente rapide, les daviers, encore quelques mètres, vous êtes au Vaéré.


Du Vaéré vers Kerbrat.
Remontant de la grève du Vaéré nous voici rapidement au pied de la balise du Coq, sorte d’obélisque crépi de blanc. En bord de falaise de nombreux daviers rappellent l’activité passée de récolte du goémon. La pelouse d’une maison toute proche est marquée d’une profonde saillie. Ce creux montre combien l’attelage, qui halait les faix d’algues de la grève, devait disposer de place pour assumer sa tâche. Aod ar Pense, grève du naufrage, rappelle aussi que l’endroit est propice à la récupération des épaves. Le sentier ne présente pas de difficultés jusqu’à la descente vers Porz Sant Marzin, Port de Saint Martin, prudence !
Quittons ce havre paisible, en franchissant un petit ruisseau sur deux poutres accolées. Une nouvelle remontée, caillouteuse par endroits, nous mène à la ligne de crête. Le chemin est aisé, seule la descente finale vers Kerbrat nécessite d’être attentif… Des marches assez irrégulières nous donnent accès au sentier qui mène à la grève.

Vaéré – Saint-Mathieu

Distance : 2,2 Km
Difficuté : des passages où la prudence s’impose. Sol irrégulier, marches difficiles.
Coup d’œil : Les Rospects, le site de Saint-Mathieu.
Nombreuses grèves.
Deux ensembles importants de daviers : Le Vaéré et les Rospects.

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Du Vaéré à Saint Mathieu
Pour quitter la grève du Vaéré, sa réserve d’eau et… la charmante petite maison qui les domine, les premières marches de l’escalier sont aménagées dans la roche, suivent une vingtaine en bois, toutes sont irrégulières et glissantes, une extrême précaution s’impose car la pente est forte. Passée cette zone, le haut de falaise étant atteint, le reste du premier kilomètre jusqu’aux Rospects est “cool”. Les ruines de l’ancienne batterie sont toujours bien imposantes. On s’attarde un instant au blockhaus de la “Casquette”, la vue est splendide…Tout proches de nombreux daviers dominent le fond de grève. Une portion plate est suivie d’une descente abrupte et caillouteuse, voyez où vous mettez les pieds. La remontée se fait au choix, soit par onze marches espacées, ou par un petit sentier sur la droite, vous évitez ainsi les marches. Le reste du parcours est sans difficultés. Cependant, ne laissez pas les enfants gambader sans surveillance, il existe des bords de falaises dangereux, en particulier à l’arrivée à Saint Mathieu.


De Saint-Mathieu au Vaéré.
Nous quittons les abords de la chapelle en longeant prudemment la falaise. Le chemin est sans difficultés majeures sur le premier kilomètre qui nous mène au blockhaus de la “Casquette”. Il y a simplement quelques courts passages où l’attention s’impose pour éviter de se tordre les chevilles. Pendant toute cette portion on a en vue les Rospects et les pointes d’en face : Tas de Pois, Cap de la Chèvre, et enfin la Pointe du Raz en ligne d’horizon. Voisins de la “Casquette”, de nombreux daviers dominent le fond de grève. Les différents blockhaus concrétisent les vestiges de l’ancienne batterie. Le chemin est aisé jusqu’à l’arrivée au Vaéré. La descente vers la grève est assez difficile en fin de parcours, les marches sont irrégulières et glissantes. La grève est agréable ; l’endroit est riant, jolie petite mare, coquette maisonnette…

De Saint-Mathieu au Goazel

Distance : 0,6 Km
Pas de difficulté.

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C’est une promenade des plus agréables qui peut être faite en famille. L’aller et retour, associé à une visite du site, procure en toute saison beaucoup d’agrément : panorama, visites (chapelle, abbaye, musée, cénotaphe) sont de grand intérêt.

Le musée apporte de nombreuses précisions sur Saint Mathieu. Un film, particulièrement bien fait, expose, en une vingtaine de minutes, l’histoire de l’Abbaye.