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1944 – 2014 il ya 80 ans ...
Il y a 80 ans que le fracas des armes s’est tu sur cette pointe de Bretagne.
Le 9 septembre 1944, après d’âpres combats, les forces d’occupation déposent les armes. Plougonvelin est libéré.
Le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l’Allemagne. C’est la mobilisation et ses conséquences sur la vie d’une commune rurale. Après une « drôle de guerre », les évènements s’enchaînent.
De la fin juin 1940 à ce jour de septembre 1944, notre commune subit l’épreuve de l’occupation. Une commune, comme tant d’autres en France, soumise au joug de l’occupant, dont les habitants connaissent les interdictions, les obligations et les restrictions, la peur et les bombardements.
Une période où il ne fait pas bon vivre, une période où la liberté n’est pas acquise mais à conquérir, une période pendant laquelle des femmes et des hommes vont résister, certes une résistance inorganisée, au départ, mais qui au fil du temps va se structurer et devenir une aide précieuse pour les Alliés.
Et puis, au détour de nos promenades, sur le sentier côtier ou dans la campagne, surgissent ces batteries et ces blockhaus, comme autant de fantômes de béton, témoins muets de notre histoire. De Vauban à l’organisation Todt, cette côte a toujours « bénéficié » d’une attention toute particulière de la part des ingénieurs militaires. Rivages sans cesse remaniés selon que la menace se faisait de plus en plus présente.
Le 25 août 1944, l’assaut définitif sur Brest est décidé …
Plougonvelin, inclus dans la forteresse de Brest, se retrouve en première ligne. Pendant plusieurs jours les combats sont violents et meurtriers.
Le bilan de ces cinq années de guerre, tant humain qu’économique, est important pour notre commune.
Voilà, en résumé, les thèmes principaux que l’association PHASE. propose de développer lors d’une exposition à paraître dans le cadre des cérémonies commémoratives du 70ème anniversaire de la libération.
« la vie serait impossible si l’on se souvenait, le tout est de choisir ce que l’on doit oublier » (Maurice Martin du Gard).
H.N. LELIAS, pour PHASE
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