Un petit massif rocheux composé de trois roches émergeant à marée basse et non visible à marée haute,situé à environ à 250 mètres au nord nord-est de l’îlot de Bertheaume, porte la mention « Le Chat » sur les cartes actuelles. Ce nom apparaît sur la carte marine à partir de le la fin du XIX°siècle, la carte précédente levée sous la responsabilité de Beautemps-Baupré en 1816-1818 ne porte aucune mention de nom pour cette roche. Mikael Madeg et Yann Riou ont effectué un inventaire des noms de lieux du domaine (...)
Articles les plus récents
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Toponymie nautique en baie de Bertheaume La Chèvre ou Le Chat ?
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L’ancien cadastre dit « Cadastre napoléonien » à Plougonvelin.
NB : Ce cadastre de 1841 peut être consulté sur ce site .
Le cadastre (du grec « katastikhon » signifiant registre) est un ensemble de documents comprenant des plans topographiques et un registre des états de section recensant et localisant l’ensemble des parcelles d’un territoire ainsi que leurs propriétaires. La terre constituant la base essentielle de la richesse, les sociétés organisés, afin de subvenir à leurs besoins, ont cherché a opérer un prélèvement sur cette richesse.
L’objectif des (...) -
Mais où sont les romains à Plougonvelin ?
Par Jean-Yves Éveillard
En tant que spécialiste de l’Armorique romaine et habitant de Plougonvelin, je me suis souvent étonné de la rareté des vestiges archéologiques de cette époque découverts sur le sol de la commune. A ma connaissance deux sites seulement ont été signalés : celui de Bertheaume, où, notamment lors de l’aménagement des pelouses de l’ancienne batterie, de nombreuses tuiles et poteries romaines – et on continue d’en voir quand on s’y promène – ont été trouvées ; celui de Toul Ibil (...) -
Le lavoir et la fontaine d’Ar C’holven
Un peu avant la pointe St Mathieu, prenez à gauche vers Kérouman, le Vaéré…
Vous découvrirez "Poull ha Feunteun ar C’holven",
le lavoir et la fontaine d’ Ar C’holven.
Ce lavoir et cette fontaine figurent sur le cadastre de 1841 sur une parcelle non numérotée, ce qui laisse à penser qu’ils étaient communautaires. Ce n’est qu’au moment du remembrement de Plougonvelin, en 1970 qu’ils sont devenus privés. C’est aussi à cette époque que la configuration des lieux a complètement changé. En effet, avant (...) -
Le Bourrelier
Plus discret que la forge, moins prestigieux que les haras de nos campagnes, souvent silencieux, découvrons l’atelier de celui dont l’utilité était, elle aussi, fondamentale. Un harnais, une courroie cèdent, une boucle lâche, c’est tout un attelage qui est handicapé. Réaliser tout un équipement, en assurer la maintenance étaient du ressort du "Bourrelier".
Jusque vers 1950-1955, le bourrelier était présent dans toutes les communes rurales. A Plougonvelin, monsieur Férelloc, le dernier y ayant exercé ce (...) -
Le Maréchal-Ferrant - Forgeron
Bien connu, dans nos bourgs et nos campagnes, nous évoquons cette fois un personnage lui aussi incontournable : le maréchal-ferrant, forgeron. Homme du feu et du fer, de l’enclume et des énormes marteaux, il ferrait les chevaux, construisait ou réparait les outils et en liaison avec le charron fabriquait les roues de charrette. Les tintements aigrelets de l’enclume, les odeurs acres de corne brûlée, les hennissements parfois résignés, parfois excédés, toute une animation qui se prolongeait jusqu’au (...)
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Anecdotes
Un invité de marc’h éconduit
Ce matin là, épris de liberté, le bel étalon divague dans la cour de la ferme. Nul ne l’a vu s’éclipser ! Peut-être un peu bigleux, confond-il, voulant rejoindre sa stalle, l’entrée de l’écurie avec celle de la maison d’habitation. Engagé dans l’entrée étroite, il s’avance pensant retrouver sa mangeoire. Hélas ! Le voici bloqué de face par l’escalier qui mène à l’étage et, latéralement, par des cloisons qui ne lui permettent pas le moindre pas de côté ! Sa belle corpulence interdit (...) -
L’étalonnier !
Il y avait dans les communes rurales, jusqu’à l’arrivée du tracteur, un métier particulier, peu répandu de nos jours : "étalonnier". En effet, si les haras nationaux étaient nombreux, un par canton, ils étaient encore trop éloignés de nombreuses exploitations agricoles. Des éleveurs, propriétaires d’étalons, les étalonniers, agréés des haras nationaux, existaient dans presque toutes les communes, en particulier à Plougonvelin, Le Conquet, Locmaria, Trébabu, Ploumoguer. Francis nous rapporte que son père, (...)
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C’était hier...
"Nous avions, nous dit Jean Gourmelon, trois ou quatre juments suivant les années. A la fin du printemps (juin) nous allions les faire saillir à Tréméal. Il y avait aussi des étalons à Kéryel mais nous étions parents à la famille Le Hir de Tréméal.
Je me rappelle que, dans les années 60, les haras de Lamballe venaient prélever le sang des juments saillies. Ce prélèvement avait lieu tous les dix jours et était réalisé sous la direction de Monsieur Charpy de Bégard, docteur vétérinaire, pour être confié (...) -
Les étalons : la parade de printemps
Nous sommes en 1950 ; un peu avant, un peu après, je ne sais plus.
En ce dimanche matin, à l’église, la basse messe va se terminer. Toute la campagne est là à cette heure matinale. Chacun a hâte d’en finir car sur le parvis le garde champêtre attend pour donner les dernières nouvelles : " Avis à la population !... "
Tout à coup quelqu’un redresse la tête, puis un autre, puis un troisième Qu’entend-t-on au loin ? Serait-ce le cheval de l’Archange Gabriel qui percerait les nuées de ses sabots ?... Le bruit (...)