Ancienneté du culte de Saint-Paul, à Tybaol en Plougonvelin La route que passe actuellement devant Ty-baol est fort ancienne, peut-être une ancienne voie romaine. Traversant le Léon en diagonale, de Saint- Pol-de-Léon à Saint- Mathieu, on l’appelle ’la Transléonarde’. Saint-Paul au cours de ses pérégrinations dut souvent l’emprunter et c’est en mémoire de son passage que le village s’appelle Ty-baol (Typaul dans de nombreux actes) et que fut édifiée une chapelle en cet endroit qui lui fut dédiée. Elle (...)
Articles les plus récents
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Histoire d’une chapellenie de sa fondation (1563) à sa fin (vers 1730)
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Sources utilisées et citées.
Archives départementales du Finistère. série 10 B,cote 21 L 125,délibérations du conseil municipal de Plougonvelin,cote 1 Q 32 33.P. Levot, Brest, la ville depuis 1681. Tome III, Monfort, éditeur, 1972.P. Levot, Brest pendant la Terreur. Monfort, éditeur, 1972.J. Martray, La Bretagne dans la Révolution française. France-Empire, éditeur, 1985.Annales du centre régional de documentation pédagogique du Finistère.Henri Sée, les classes rurales en Bretagne du XVI ème siècle à la Révolution. Monfort, (...)
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La Restauration
Après 25 ans de révolution et de guerre, Plougonvelin aspire au calme et salue, avec enthousiasme, la Restauration...
(1789-1814)
Il peut sembler curieux de terminer les chroniques sur la Révolution en 1814, mais certains historiens, estiment que Napoléon fut un ’Robespierre botté’, et que c’est insensiblement que le Directoire, puis le Consulat arriva à l’Empire, ne serait-ce que par ’l’épanouissement jusqu’à l’absurde de la centralisation.’ Il y eut cependant, en cours de route, l’abandon de bien des (...) -
La Révolution dans la mémoire populaire
Les tribulations de la famille Jézequel de Plougonvelin pendant la révolution. Une vieille tante raconte ses souvenirs à son neveu.
’Je secoue ma paresse et je viens te narrer tous mes souvenirs et ce que j’ai appris de mes parents au sujet de ton bisaïeul, mon vaillant grand-père. Je ne saurais au juste te dire son âge. D’après mes calculs il aurait de 160 à 165 ans. J’avais de 8 à 10 ans lorsqu’il mourut, mais me souviens de lui aussi bien que si je le voyais. Il avait une bonne tête, un peu rouge et (...) -
Ce qui arriva à l’arbre de la Liberté de Plougonvelin
Le 25 juin1796.
Les arbres de la liberté étaient des symboles d’émancipation.
"Au début de la révolution l’usage s’établit de planter sur les places des communes des arbres qui devaient grandir avec les institutions nouvelles. L’exemple fut donné en 1790 par un curé du département de la Vienne, et dès 1793 il y avait en France plus de 60 000 arbres de la liberté. D’autres arbres de la Liberté furent plantés lors des révolutions de 1830 et de 1848, mais ces derniers furent presque tous abattus entre 1850 (...) -
Le clergé de Plougonvelin en 1790
(Son attitude face à l’obligation du serment, son sort dans la tourmente)
Le clergé séculier de la paroisse de Plougonvelin en 1790, sans la paroisse de St-Mathieu alors distincte et la trêve de Lochrist-Le Conquet, étaient de 4 prêtres : un recteur, un vicaire, un prêtre habitué et un chapelain.
Dans la chronique du mois d’avril, a été décrit l’engrenage fatal qui conduisit à l’imposition d’un serment de fidélité : la confiscation des biens du clergé en novembre 1789 conduit à la promulgation d’une (...) -
La constitution civile du clergé
Une des causes de la convocation des états généraux était la ruine des finances du royaume : ’la confiscation des biens du Clergé le 2 novembre 1789 conduit à une réforme globale de l’institution, qui, décidée, unilatéralement, entraîne des protestations, les protestations conduisent à l’imposition d’un serment de fidélité, et le serment au schisme’ : c’est un engrenage fatal. La contre-révolution, et sa féroce répression est bien plus religieuse que politique.
Le citoyen-général Canclaux, ex comte d’ancien (...) -
Les paroisses de Plougonvelin et Saint-Mathieu au temps des cahiers de doléances (1789)
Organisation territoriale
La commune de Plougonvelin, dans ses limites actuelles, est née de la fusion de deux paroisses : la petite paroisse de Saint-Mathieu, la paroisse de Plougonvelin, dix fois plus peuplée, dite paroisse-mère car elle comprenait une trêve, on disait joliment une ’fillette’, Lochrist - Le Conquet devenue plus tard commune indépendante.
Le recteur résidait au centre de ses paroisse et trêve, à Lochrist : de 1779 à 1792, c’était René Kermergant.
Sous l’Ancien régime les paroisses (...) -
Demandes et doléances des paroisses de Plougonvelin et Saint-Mathieu
Demandes et doléances de la paroisse de Plougonvelin
Sire, Nous nous plaignons de ce que nous sommes trop imposés dans la capitation et pour les grandes routes qui ont dépeuplé notre paroisse de gens riches. Nous nous plaignons de ce que l’on dîme notre récolte à la douzième gerbe. Nous demandons la suppression du droit de franc-fief : celle des huit sols par livre qui se perçoivent sur ce droit, celle d’ensaisinement et de centième denier en succession collatérale. L’extinction de lods et ventes en (...) -
Election des députés du tiers-état, de la noblesse et du clergé aux états généraux
(dont l’ouverture était prévue le 5 mai 1789)
Elections de deux députés du tiers-état représentant la sénéchaussée de Brest.
L’ordonnance de convocation du sénéchal, monsieur Bergevin du Loscoat prévoyait deux représentants au moins par paroisse (trois si la paroisse comptait plus de 1 000 habitants) ; les délégués de Brest étaient élus par les corporations d’artisans, de commerçants, d’ouvriers du port... Chaque corporation ou paroisse devait rédiger un cahier particulier de doléances.
La communauté (...)