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Les bistrots et cafés
On peut penser que la vocation première du "débit de boissons" est de permettre au passant, au promeneur, de faire une halte qui lui permette de se désaltérer en allant "boire un coup".
Très vite on réalise que cette façon de voir est bien réductrice et éloignée de ce que nous ressentons au travers de cette appellation, peu usitée d’ailleurs, puisque bien plus souvent remplacée par "Café", "Bar" ou, avec peut-être une connotation plus proche de l’usage populaire, "Bistrot" (ou Bistro).
Le bistrot est souvent l’ambassadeur du territoire local, relais de nombreux services, lieu de renseignements, d’échanges tous azimuts sur la vie du pays, forum où événements politiques ou sportifs sont commentés.
Ne dit-on pas que la France est le pays de la "bistrocratie", façon plus imagée de parler de "politique de Café du Commerce" où plusieurs fois par jour le monde se défait et se refait mieux qu’à l’Assemblée Nationale.
Plougonvelin n’échappe pas à la règle et les quelques 28 bistrots qui ont existé au siècle dernier chez nous en apportent la preuve.
B. Le Ru, H. Cloître et Y. Allain vous remercient de les avoir soutenus au cours de leurs virées des bistrots en 2006, 2007, 2008 !
Les bistrots de Plougonvelin au XXè siècle
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Les cafés de la place du "Bas du Bourg"
Le Café de Madame Goualch
Le Bar des Sports
- De "Chez Jeffic" au "Cachet de la Poste"
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Les cafés du Haut du bourg
1 Le Café de Bretagne, Le Carillon, l’Univers
2 Le café-tabac de Mademoiselle Marie-Louise Cloître.
« Chez Mimi »
4 Le Café de Madame Jannig Mengant : « Chez Jannig »
3 Le café de Madame Désirée Raguénès, « Chez Dédé la pompe »
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Les cafés de Goasmeur et Toulibil
Les deux cafés de Goasmeur
Au cour du vingtième siècle, Goasmeur était déjà un carrefour très passager, en particulier au retour des marchés de Saint-Renan et de Brest. On avait coutume de dire que les attelages rentrant de Saint-Renan s’arrêtaient automatiquement tant le cheval y avait ses habitudes. Le premier bistrot, le plus proche de l’embranchement de la route de Saint-Renan, était surtout fréquenté par une clientèle rurale. Les boissons servies, conformément à la licence IV qu’il possédait, (...)
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Les cafés du Lannou
Une maison du Lannou vous parle :
« A vous qui cherchez à connaître la vie de vos parents et la transmettre à vos enfants j’aimerais dire : Je suis une maison sortie de terre en 1904 grâce au savoir faire des deux frères Perrot, François et Jean, l’un était maçon, l’autre menuisier. Au pignon "Est" ils aménagèrent un appentis, leur atelier. Ma date de naissance est gravée au fronton de la porte d’entrée, 1904 ! La route Le Conquet – Brest passait à mes pieds. Je revois en rêve les gros troncs d’arbres (...)
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Les bistrots de Kermanuel, de la pointe St Mathieu, de Vaéré
Le bistrot de Kermanuel
Pas très loin du Lannou, un autre café a été une halte bien connue pendant de nombreuses années : Le bistrot de Kermanuel. Qui sait aujourd’hui ou se trouve Kermanuel ? Les anciens vous diront : entre "Le Forestou et Kernaë" ; c’est déjà mieux ! C’est simplement au n°66 de la rue du Lannou.
Au début du siècle dernier M. et Mme Michel Richard ont tenu cet établissement dont l’activité principale a longtemps été la fabrication des roues de charrettes. M Richard était charron. Pour (...)
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Les cafés de la route du Trez-Hir
Chez Mado
Le Café du Pêcheur
Le café Gélébart, 72, rue St Yves
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L’Hôtel des Bains
Les engins de démolition s’étaient évanouis dans la nuit. Au matin quelques épaves dispersées sur le sol aidaient le vieil homme à garder souvenance, pour peu de temps encore, d’heures joyeuses très bientôt effacées.
C’est donc ainsi, sans émotion, que résidents et touristes ont vu disparaître le "Marianna", dans ses derniers jours en état d’abandon et de délabrement derrière un panneau publicitaire annonçant, dans ce lieu, la construction d’une "Résidence du Tourisme". Mais en amont, l’Hôtel des Bains (...)
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Les cafés du Trez-Hir et de Bertheaume
1 An Daou Di : Le Magellan et Kan ar Mor
Corentin Le Fur et sa famille sont arrivés dans notre commune en 1955. Aussitôt, ils entreprennent la construction d’un immeuble de belle taille au Trez-Hir. Deux commerces occupent le rez-de-chaussée : une alimentation générale gérée par Corentin et son épouse et un bar, café, crêperie tenu par sa sœur Anne-Marie. Le nom du commerce vient de là, les deux maisons, en Breton “An Daou Di”, gérées par la famille Le Fur jusqu’en 1974. Monsieur et Madame Pierre (...)